La question « d’un monde sans argent »

Aujourd'hui, les moyens de production et de distribution des richesses de la société sont la propriété privée d'une minorité privilégiée de la population. Cette appropriation exclut obligatoirement l'immense majorité du libre accès aux biens et aux services produits, nécessaires à leur vie quotidienne et à la satisfaction de leurs besoins. En effet, pour se procurer les biens et les services dont ils ont besoin, y compris les plus élémentaires (nourriture, habillement, logement, transports, etc.), les travailleurs doivent les acheter à leurs propriétaires. En d'autres termes, ils doivent échanger de l'argent contre le bien ou le service qu'ils souhaitent acquérir ou utiliser : ceux qui produisent les richesses de la société (les salariés) doivent donc dépenser l'argent qu'ils ont obtenu en échange de leur travail (leurs salaires) pour acheter les richesses qu'ils ont eux-mêmes produites (les nécessités de l'existence) à ceux qui les possèdent mais ne les produisent pas.

L'existence de la propriété privée entraîne donc celle de l'échange et, par voie de conséquence celle de l'argent, ou, plus exactement, celle des moyens de paiement. Autrement dit, l'argent existe parce que la propriété privée existe. Il est nécessaire uniquement parce que les biens et les services produits sont appropriés par quelques-uns. Pour cette raison, il est un équivalent universel : d'une part, unité de mesure qui permet de calculer les prix (coûts de revient, bénéfices, etc.) afin d'établir une comparaison entre les marchandises sur le marché, d'autre part, moyen d'échange, c'est-à-dire intermédiare entre le vendeur et l'acheteur.

D'après les économistes officiels (ceux qui ne remettent pas en cause l'existence de l'argent), celui-ci est un instrument simple et utile qui facilite de la façon la plus efficace possible la production et l’échange des biens et des services, et laisse aux gens le choix de leur consommation. Il y a un élément de vérité dans cette affirmation. En effet, l'argent est certainement supérieur au troc. Sans comptes bancaires, chèques ou cartes de crédit, les échange, à leurs niveaux actuels, seraient tout simplement impossibles. D'un autre côté, pour les salariés, ce système est préférable au paiement en nature puisque, ainsi, ce sont eux, et non leurs employeurs, qui décident de ce qu'ils veulent consommer ou pas.

Cependant, l'existence de l'argent crée une pénurie artificielle car le montant de nos achats est limité par la quantité d'argent que nous possédons. En tant que consommateurs, nous n'achetons pas en fonction de nos besoins, mais en fonction de nos revenus. Pour les plus démunis, le manque d'argent apparaît ainsi comme un obstacle à l'acquisition des biens même les plus indispensables et, donc, à la satisfaction de leurs nécessités.

Un autre aspect à prendre en considération est que le système monétaire est un système gaspilleur en ressources et en force de travail. II requiert une main d’oeuvre importante et coûteuse pour assurer son fonctionnement : depuis les salariés impliqués dans la fabrication et la maintenance des machines nécessaires a l'impression des moyens de paiement (pièces de monnaie, billets de banque, chèques bancaires, cartes de crédit, factures, tickets de transport, tickets d'entrée au cinéma ou au théâtre, etc.), au transport de ces moyens (camions blindés, sacs, armes), à leur dépôt (innombrables agences bancaires) et à leur protection (systèmes de sécurité, gardes, etc.), jusqu'à ceux engagés dans la production et le contrôle des moyens de paiement eux-mêmes, mais aussi du papier et des autres matières nécessaires à la fabrication de ces cartes, factures, billets, tickets, etc., en passant par ceux qui sont charges du dépistage et de la répression des vols et de la fraude financière et fiscale (l'immense majorité des actes délictuels), sans oublier ceux dont le travail consiste à encaisser, payer, compter, surveiller, transporter, etc. Tout ceci dévie et gaspille des ressources matérielles et humaines considérables... qui seront économisées dans le socialisme où les moyens de paiement n'existeront plus et qui permettront de réduire le temps de travail de façon considérable.

Mais le trait le plus négatif de l'argent est sans doute celui d'être un système socialement destructeur puisqu'il a des effets négatifs tant sur le comportement de chaque personne que sur les relations entre les individus. L'argent sape les relations sociales. II tend à atomiser les êtres humains. En effet, il pousse à l’accumulation et à la délinquance ; il introduit la méfiance entre les individus et empoisonne les relations humaines. Dans le socialisme, l'argent aura disparu. Les membres de la société n'auront plus de raison de se méfier les uns des autres, il ne poussera pas ceux qui en sont démunis à voler et ceux qui en ont beaucoup à en vouloir toujours plus. II va sans dire que sa disparition aura un effet bénéfique sur le comportement humain.

Si, dans le capitalisme, les biens et les services, nécessaires à la vie des membres de la société et au fonctionnement de cette dernière, sont produits dans le seul but de générer un profit pour la minorité possédante, dans le socialisme, ils seront produits en réponse aux besoins exprimes par la population.

Dans la société future, la production et la distribution seront donc organisées selon le principe socialiste : « De chacun selon ses capacités a chacun selon ses besoins ». De cette manière, tous auront libre accès aux produits de la société. En effet, à partir du moment où tous les membres de la société possèdent collectivement et contrôlent la production et la distribution des biens et des services qu'ils souhaitent, il n'y a plus de raison de leur faire payer de l'argent pour prendre ou utiliser ce qui leur appartient déjà.

Dans le socialisme, l'accès aux richesses produites sera donc libre et gratuit puisque la suppression de la propriété privée entraînera l'élimination des opérations d'achat-vente, du système des prix, de la rente foncière, de l'intérêt financier et du profit économique, ainsi que du système du salariat. Elle rendra ainsi l'argent inutile. Les richesses produites étant devenues la propriété commune de l'humanité et l'argent ayant disparu, comment et à qui allons-nous acheter des biens ou des services qui nous appartiennent déjà ?

Quant à la crainte que certains en profitent pour prendre plus que de besoin, au détriment de l'intérêt général, là encore, on attribue aux membres de la société socialiste un comportement typique de la société capitaliste, dans laquelle tout est rationné par la quantité d'argent que chacun possède et ou, effectivement, si l’occasion se présente, on aura tendance à prendre plus que nécessaire de crainte que l'occasion ne se pressente plus. Ce comportement, cependant, est peu probable dans le socialisme pour la simple raison que tous les biens et les services seront produits en abondance et mis à la libre disposition de tous. De cette façon, personne n'aura à craindre de manquer d'un bien ou d'un service spécifique puisque ce même bien ou service sera en libre accès, non seulement le jour même, mais le lendemain, le surlendemain, la semaine, le mois ou l'année suivants.

On peut d'ailleurs, dans le capitalisme, se faire une idée de la situation puisque certains biens ou services sont à la libre disposition de la population qui n'en fait pas pour autant une consommation excessive. En effet, déjà aujourd'hui, l'eau de nombreuses fontaines publiques est gratuite sans que les gens n'en boivent jusqu'à ce qu'elle leur sorte par les yeux ou qu'ils ne fassent la queue en permanence pour remplir leurs gourdes ou leurs bidons. Dans certaines villes des États-Unis et du Canada, les appels téléphoniques locaux sont gratuits sans que pour autant les gens ne passent leur temps dans les cabines téléphoniques. Dans la ville de Hasselt en Belgique, les transports urbains sont gratuits. Est-ce que les habitants de cette ville passent leur vie dans le bus sous prétexte qu'ils ne payent rien ? Bien sûr que non. Lorsqu'un bien ou un service est gratuit, les gens s'y habituent, sachant qu'il est là, à leur disposition, et ne prennent que ce dont ils ont besoin. Ce sera la même chose dans la société sans argent (ou, plus exactement, sans moyen d'échange payant comme l'argent).


La question « d’un monde sans argent »

Aujourd'hui, les moyens de production et de distribution des richesses de la société sont la propriété privée d'une minorité privilégiée de la population. Cette appropriation exclut obligatoirement l'immense majorité du libre accès aux biens et aux services produits, nécessaires à leur vie quotidienne et à la satisfaction de leurs besoins. En effet, pour se procurer les biens et les services dont ils ont besoin, y compris les plus élémentaires (nourriture, habillement, logement, transports, etc.), les travailleurs doivent les acheter à leurs propriétaires. En d'autres termes, ils doivent échanger de l'argent contre le bien ou le service qu'ils souhaitent acquérir ou utiliser : ceux qui produisent les richesses de la société (les salariés) doivent donc dépenser l'argent qu'ils ont obtenu en échange de leur travail (leurs salaires) pour acheter les richesses qu'ils ont eux-mêmes produites (les nécessités de l'existence) à ceux qui les possèdent mais ne les produisent pas.

L'existence de la propriété privée entraîne donc celle de l'échange et, par voie de conséquence celle de l'argent, ou, plus exactement, celle des moyens de paiement. Autrement dit, l'argent existe parce que la propriété privée existe. Il est nécessaire uniquement parce que les biens et les services produits sont appropriés par quelques-uns. Pour cette raison, il est un équivalent universel : d'une part, unité de mesure qui permet de calculer les prix (coûts de revient, bénéfices, etc.) afin d'établir une comparaison entre les marchandises sur le marché, d'autre part, moyen d'échange, c'est-à-dire intermédiare entre le vendeur et l'acheteur.

D'après les économistes officiels (ceux qui ne remettent pas en cause l'existence de l'argent), celui-ci est un instrument simple et utile qui facilite de la façon la plus efficace possible la production et l’échange des biens et des services, et laisse aux gens le choix de leur consommation. Il y a un élément de vérité dans cette affirmation. En effet, l'argent est certainement supérieur au troc. Sans comptes bancaires, chèques ou cartes de crédit, les échange, à leurs niveaux actuels, seraient tout simplement impossibles. D'un autre côté, pour les salariés, ce système est préférable au paiement en nature puisque, ainsi, ce sont eux, et non leurs employeurs, qui décident de ce qu'ils veulent consommer ou pas.

Cependant, l'existence de l'argent crée une pénurie artificielle car le montant de nos achats est limité par la quantité d'argent que nous possédons. En tant que consommateurs, nous n'achetons pas en fonction de nos besoins, mais en fonction de nos revenus. Pour les plus démunis, le manque d'argent apparaît ainsi comme un obstacle à l'acquisition des biens même les plus indispensables et, donc, à la satisfaction de leurs nécessités.

Un autre aspect à prendre en considération est que le système monétaire est un système gaspilleur en ressources et en force de travail. II requiert une main d’oeuvre importante et coûteuse pour assurer son fonctionnement : depuis les salariés impliqués dans la fabrication et la maintenance des machines nécessaires a l'impression des moyens de paiement (pièces de monnaie, billets de banque, chèques bancaires, cartes de crédit, factures, tickets de transport, tickets d'entrée au cinéma ou au théâtre, etc.), au transport de ces moyens (camions blindés, sacs, armes), à leur dépôt (innombrables agences bancaires) et à leur protection (systèmes de sécurité, gardes, etc.), jusqu'à ceux engagés dans la production et le contrôle des moyens de paiement eux-mêmes, mais aussi du papier et des autres matières nécessaires à la fabrication de ces cartes, factures, billets, tickets, etc., en passant par ceux qui sont charges du dépistage et de la répression des vols et de la fraude financière et fiscale (l'immense majorité des actes délictuels), sans oublier ceux dont le travail consiste à encaisser, payer, compter, surveiller, transporter, etc. Tout ceci dévie et gaspille des ressources matérielles et humaines considérables... qui seront économisées dans le socialisme où les moyens de paiement n'existeront plus et qui permettront de réduire le temps de travail de façon considérable.

Mais le trait le plus négatif de l'argent est sans doute celui d'être un système socialement destructeur puisqu'il a des effets négatifs tant sur le comportement de chaque personne que sur les relations entre les individus. L'argent sape les relations sociales. II tend à atomiser les êtres humains. En effet, il pousse à l’accumulation et à la délinquance ; il introduit la méfiance entre les individus et empoisonne les relations humaines. Dans le socialisme, l'argent aura disparu. Les membres de la société n'auront plus de raison de se méfier les uns des autres, il ne poussera pas ceux qui en sont démunis à voler et ceux qui en ont beaucoup à en vouloir toujours plus. II va sans dire que sa disparition aura un effet bénéfique sur le comportement humain.

Si, dans le capitalisme, les biens et les services, nécessaires à la vie des membres de la société et au fonctionnement de cette dernière, sont produits dans le seul but de générer un profit pour la minorité possédante, dans le socialisme, ils seront produits en réponse aux besoins exprimes par la population.

Dans la société future, la production et la distribution seront donc organisées selon le principe socialiste : « De chacun selon ses capacités a chacun selon ses besoins ». De cette manière, tous auront libre accès aux produits de la société. En effet, à partir du moment où tous les membres de la société possèdent collectivement et contrôlent la production et la distribution des biens et des services qu'ils souhaitent, il n'y a plus de raison de leur faire payer de l'argent pour prendre ou utiliser ce qui leur appartient déjà.

Dans le socialisme, l'accès aux richesses produites sera donc libre et gratuit puisque la suppression de la propriété privée entraînera l'élimination des opérations d'achat-vente, du système des prix, de la rente foncière, de l'intérêt financier et du profit économique, ainsi que du système du salariat. Elle rendra ainsi l'argent inutile. Les richesses produites étant devenues la propriété commune de l'humanité et l'argent ayant disparu, comment et à qui allons-nous acheter des biens ou des services qui nous appartiennent déjà ?

Quant à la crainte que certains en profitent pour prendre plus que de besoin, au détriment de l'intérêt général, là encore, on attribue aux membres de la société socialiste un comportement typique de la société capitaliste, dans laquelle tout est rationné par la quantité d'argent que chacun possède et ou, effectivement, si l’occasion se présente, on aura tendance à prendre plus que nécessaire de crainte que l'occasion ne se pressente plus. Ce comportement, cependant, est peu probable dans le socialisme pour la simple raison que tous les biens et les services seront produits en abondance et mis à la libre disposition de tous. De cette façon, personne n'aura à craindre de manquer d'un bien ou d'un service spécifique puisque ce même bien ou service sera en libre accès, non seulement le jour même, mais le lendemain, le surlendemain, la semaine, le mois ou l'année suivants.

On peut d'ailleurs, dans le capitalisme, se faire une idée de la situation puisque certains biens ou services sont à la libre disposition de la population qui n'en fait pas pour autant une consommation excessive. En effet, déjà aujourd'hui, l'eau de nombreuses fontaines publiques est gratuite sans que les gens n'en boivent jusqu'à ce qu'elle leur sorte par les yeux ou qu'ils ne fassent la queue en permanence pour remplir leurs gourdes ou leurs bidons. Dans certaines villes des États-Unis et du Canada, les appels téléphoniques locaux sont gratuits sans que pour autant les gens ne passent leur temps dans les cabines téléphoniques. Dans la ville de Hasselt en Belgique, les transports urbains sont gratuits. Est-ce que les habitants de cette ville passent leur vie dans le bus sous prétexte qu'ils ne payent rien ? Bien sûr que non. Lorsqu'un bien ou un service est gratuit, les gens s'y habituent, sachant qu'il est là, à leur disposition, et ne prennent que ce dont ils ont besoin. Ce sera la même chose dans la société sans argent (ou, plus exactement, sans moyen d'échange payant comme l'argent).


»Zeitgeist« und Commons

[There is an english version of this article]

Vor einigen Wochen ist der Film »Zeitgeist Moving Forward« erschienen (online/torrent und offline), ich habe ihn jetzt (erst) gesehen. Wow, dieser Film hat es in sich. Radikal und zwingend erzählt er das Ende des Fetischs »Marktwirtschaft«. Das hatte ich nicht erwartet. Der Trailer vermittelt davon allerdings kaum den entsprechenden Eindruck:

Worum geht’s und was hat das mit Commons zu tun?

Der Film ist voll von Informationen, so dass man sich mächtig konzentrieren muss, um all den Fakten und Statements zu folgen (v.a. wenn man die deutschen Untertitel mitlesen will). Er besteht aus vier Abschnitten: »Menschliche Natur«, »Soziale Pathologie«, »Projekt Erde«, »Aufstieg«. In allem ist der Film sehr US-zentriert. Ich will mich hier auf einige ausgewählte Aspekte konzentrieren. Ich empfehle die Besprechungen von Franz Nahrada, Andreas Exner und Tomasz Konicz, die in treffender Weise wichtige Kritik-, aber auch Lobespunkte nennen: Kritik an Wissenschafts- und Technikfetischisierung, patriachalen Sichtweisen (achtet auch mal auf die klischeehaften Hintergrundbilder von »Familie« etc.), verkürztem Geldbegriff (Geld=Schuld) etc.; Lob dafür, dass die Systemfrage gestellt und radikal mit Tausch, Geld, Markt, Staat und Politik gebrochen wird. Mit leichter Hand hängt der Film deutlich eine »Verwaltungslinke« ab, die im Sumpf des Alten befangen ist, obwohl sie doch das Gleiche will.

Im Teil »Menschliche Natur« wird viel Zeit aufgewendet, um gegen einen genetischen Determinismus zu argumentieren, gegen das »Angeboren-sein« von nahezu allem und jedem: Kriminalität, Alkoholismus, Faulheit, Übergewicht, Armut etc. Die Dummheit in den USA ist in dieser Frage offenbar grenzenlos. Nicht, dass es solche Debatten hier nicht auch gäbe, allerdings benötigen sie mehr Aufwand, um einen genetischen Determinismus zu begründen. Hervorragend ist, wie der Film immer wieder die dahinter stehenden ökonomischen Interessen dechiffiert: Knast als Profitsystem, das davon »lebt«, immer mehr Menschen einzusperren; Gesundheitswesen als System, dass nur an dauerhaft leidenden und kranken Menschen verdient und keine Interesse an wirklicher »Heilung« hat etc.

Kurzsichtig ist hingegen, dass der genetische Determinismus durch eine Art Umwelt-Determinismus ausgetauscht wird: Die Umwelt macht aus den Menschen all das, was den Genen angedichtet wird. Angeblich habe das die Wissenschaft klar erkannt, nur werde es aus ideologischen Gründen nicht zugegeben. Doch auch der Umwelt-Determinismus ist Ideologie, ist Verkürzung, blendet aus, dass Menschen selbst diese Verhältnisse herstellen, unter denen sie leben und leiden. Sich auf die »andere Seite« der dualistischen Determinismus-Sicht zu stellen, verschlimmbessert die Lage nur.

So wird zwar richtigerweise festgehalten, dass es insgesamt das sozio-ökonomische System sei, das zu verändern sei — wobei sich die Menschen dann in neuer »Umwelt« wohl schon zum Besseren verändern würden, so die Hoffnung. Nur: Wer soll das machen, wenn doch alle »Opfer der Kultur« sind? Es gibt eine unlogische Antwort: die Wissenschaftler. Warum sollten gerade diese von der »Umwelt-Determination« ausgenommen sein? Was befähigt sie zu Einsichten, die anderen verwehrt sind? Dahinter steckt die (in den oben erwähnten Artikeln kritisierte) Vorstellung einer »Neutralität von Wissenschaft«, ja eines Begriffs von »der wissenschaftlichen Methode«, der sehr gefährlich ist. Denn wer »die Methode« inne hat, der hebt sich — völlig unwissenschaftlich — aus dem Kreis der Anderen heraus, begründet einen Status höherer Einsicht, legitimer Autorität, letztlich eines Elitismus. Das muss eigentlich nicht so sein, aber im Film ist es so, und das muss kritisiert werden (sicher ausführlicher als ich das hier tue).

Auch hier kann die Alternative nun nicht ein bloßer wissenschaftlicher Relativismus stehen, nach dem irgendwie alle recht und unrecht zugleich haben — je nach dem, was man halt als »Wissenschaft« ansehen will. Auch das wäre wieder nur eine bloße dualistische Abstoßung, die zwar als Kritik »der wissenschaftlichen Methode« ihre Berechtigung hat, nicht aber als Grundlage für den Standpunkt des Relativismus dienen kann: Dogmatismus und Relativismus sind nur zwei Seiten der gleichen Verkürzung (das habe ich von Sonja gelernt, danke!). Dem gegenüber ist der Begriff der Wahrheit zu verteidigen, der jedoch eine je dem Gegenstand entsprechende wissenschaftliche Herangehensweise erfordert. Methode und Gegenstand sind eben nicht voneinander getrennt, wie »wissenschaftliche Methodisten« behaupten, und die Methode ist auch nicht »subjektiv relativ« wie »postmoderne Relativisten« meinen, sondern von ihrem Gegenstand abhängig, auf diesen bezogen und nur mit diesem gültig.

Im Teil »Soziale Pathologie« werden die geistigen Wurzeln des modernen marktwirtschaftichen Paradigmas bei John Locke und Adam Smith aufgezeigt. Das ist im Einzelnen interessant (bei Locke etwa, dass das Privateigentum »genug für alle« übrig lassen solle). Allerdings ist die Geschichte kapitalistischer Marktwirtschaft nicht nur eine Geistesgeschichte, sondern eine Realgeschichte des qualitativen Übergangs von einer agrarisch-handwerklichen zur industriellen Produktionsweise — was im Film jedoch nicht thematisiert wird. Irgendwann ist die große Industrie, die Marktwirtschaft und das Geldsystem dann »da«, und deren systematisch produzierten strukturellen Ungleichgewichte, Ressourcen-Verschwendungen und Ineffizienzen werden kritisiert.

Hervorragend ist, wie der Kapitalismus als ineffizientes System der Produktion lebensnotwendiger Güter demaskiert wird, während die ideologische Eigenzuschreibung stets das Gegenteil behauptet. Das Geldsystem wird als systematische Überschuldung und Inflationen erzeugend beschrieben, das unweigerlich auf einen Kollaps zusteuern müsse, da der Staat nicht beliebig Geld aus dem Nichts schöpfen könne, um die jeweils vorher angewachsenen und exponentiell weiter wachsenden Schulden auszugleichen. Die Rückbindung an die reale Ökonomie sowie Geld als Wert und (fiktives) Kapital kommen hier viel zu kurz. Insgesamt wird am Begriff und Konzept von »Wirtschaft« festegehalten, nur wird die »knappheitsbasierte« Marktwirtschaft als »antiwirtschaftlich« kritisiert. Stark: »Knappheit« wird als soziale Form der Warenproduktion entlarvt, die nichts oder wenig mit der »Natur« der u.U. nur begrenzt verfügbaren Güter zu tun hat: »Knappheit« wird gemacht, sie ist nicht »da«.

Im Teil »Projekt Erde« wird die Zeitgeist-Alternative der Ressourcenbasierten Wirtschaft (RBW) als »wahrhafte Wirtschaft« vorgestellt. Der Ansatzpunkt ist so schlicht wie richtig: Menschen brauchen für ihr Leben Dinge, die sie unter Nutzung von Ressourcen herstellen. Der Verbrauch der Ressourcen, also die Produktion der Güter, muss sich an der Regenerationsfähigkeit und begrenzten Verfügbarkeit der Ressourcen ausrichten, um für alle Menschen auf der Erde ein gutes Leben zu ermöglichen — heute und für zukünftige Generationen. Um das zu erreichen, müsse der Ressourcenbestand der gesamten Erde erfasst und kartiert werden, um dann wissenschaftlich begründete — und nicht politisch getriebene — Entscheidungen über den Aufbau der Produktion zu treffen. Nervig ist, dass genau an dieser Stelle die deutschen Untertitel penetrant falsch von »Waren« (anstatt von Gütern) sprechen, wo im englischen Original eindeutig von »goods« die Rede ist.

Als Beispiel wird eine Stadt des Venus-Projekts vorgestellt, die nach ingenieurmäßig-optimierten Konzepten entwickelt wurde. Nun, ich wollte in so einer Stadt nicht wohnen. Hier schlägt wieder die vorgeblich »Neutralität von Wissenschaft« durch, die sich von den Bedürfnissen der Menschen entbunden sieht — obwohl immer wieder betont wird, dass es um die Befriedigung der Bedürfnisse aller Menschen gehe. Schleicht sich hier ein, dass Experten über die Bedürfnisse anderer entscheiden? Das wäre sehr schnell eine Schreckensvision, die das Zeitgeist-Projekt gar nicht nötig hat. Genau genommen stehen kreisrunde optimierte Venus-Städte gar nicht zur Debatte, denn bei einem gesellschaftlichen Wandel zu einer RBW ginge es um ein gigantisches Transformationsprojekt der gewachsenen Strukturen in vernünftige, ressourcensparende neue Strukturen, die von den umfassenden Bedürfnissen der Menschen ausgeht. Die richtige Idee, dass Infrastrukturen möglichst effektiv eingerichtet sein müssen (daher die kreisrunde Form der Venus-Stadt), würde für real-vorhandene Städte sicherlich immense Einspareffekte ergeben ohne diese in eine kreisartige Form bringen zu müssen: Alles umzubauen wäre aus Ressourcengründen sinnlos.

Die Bedürfnisse der Menschen als Motor für eine gesellschaftliche Transformation kommen eindeutig zu kurz. Hier zeigt sich kein großes Vertrauen in die Menschen, was nicht jedoch verwundert, sieht man diese nur als »Opfer der Kultur« an. Der Gedanke, dass gerade die Separation und getrennte Befriedigung von Bedürfnissen durch »Konsum« dazu geführt hat, dass die Handlungen der Menschen hochgradig widersprüchlich und selbstschädigend sein müssen, wird zwar im ersten Teil erkannt, aber hier nicht genutzt. Denn umgekehrt würde es bedeuten, dass eine gesellschaftliche Form, die es erlaubt, die vorher getrennten Bedürfnisse wieder in einem Prozess der kommunikativen Vermittlung zusammen kommen zu lassen, zu einer gleichgewichtigen und nachhaltigen Berücksichtigung aller Bedürfnisse führen wird. Sobald Menschen real Einfluss auf die Bedingungen haben, nutzen sie diese auch. Eine »Kaufentscheidung« ist jedoch kein Einfluss, sondern Einfluss muss sich direkt auf die Produktion beziehen. Grundsätzlich ist dies in einer RBW möglich, da hier auf wesentliche separierende Elemente verzichtet wird: Geld, Markt, Staat, Politik, Herrschaft.

Im letzten Teil »Aufstieg« geht es schließlich um die mögliche Ablösung des gegenwärtigen »sozio-ökkonomischen Systems« (von Kapitalismus wird fast nie gesprochen). Hier tut sich »Moving Forward« genauso schwer wie alle, die eine neue, bedürfnisorientierte Gesellschaft wollen. Das kann auch nicht anders sein. So wird also nochmals drastisch vor Augen gefügt, wie sehr dieses globale System »Marktwirtschaft« versagt hat: Ressourcenausbeutung bis zum Ende, Entwaldungen, Hunger (jeden Tag verhungern 18.000 Kinder), Vertreibung, Klimakatastrophe — nichts, was nicht alle irgendwie wissen. Aber wer kann das schon täglich aushalten ohne es zu verdrängen oder die »Schuld« den Opfern zuzuschieben?

Es ist auch nichts, was nicht andere engagierte Menschen beklagen würden, nur zieht Zeitgeist daraus die einzig richtige und logische Konsequenz: Wenn das aktuelle sozio-ökonomische System dies alles produziert hat, dann kann eine Lösung niemals in diesem System gefunden werden. Es reicht eben nicht, einige Hebel innerhalb des Systems zu verlängern oder zu verkürzen oder neu zu stellen, sondern eine neue Art und Weise, die Lebensgrundlagen für alle Menschen zu schaffen, muss in die Welt gesetzt werden. Diese neue Produktionsweise kann nicht auf den Mechanismen des Alten — Geld, Markt, Staat, Waren, Tausch — beruhen. Ob damit tatsächlich alle »Mechanismen des Alten«, wie ich das hier genannt habe, in Frage gestellt sind, ist fraglich. Wahrscheinlich kommt noch einiges hinzu — inklusive der Zeitgeist-eigenen Neutralitätsgläubigkeit in die Wissenschaften. Aber die zentralen Punkte, die in der Regel »linken« Ansätzen entgehen, sind benannt.

So ist das Schlussbild des Films, in dem die Herrschenden die Macht und die Beherrschten das Geld fallen lassen, eben das: ein Bild im Medium des Films. Also Kunst, denn anders als künstlerisch kann man das Szenario nicht zeigen. Jede konkretere Imagination wäre unglaubwürdig. Es wird sich zeigen, ob Zeitgeist tatsächlich eine globale Bewegung werden kann. Warum sie gerade in D-Land kaum existiert, ist mir nicht ganz klar. Vielleicht, weil hierzulande die Illusionisten, die glauben, man könne mit immanenten Reformen etwas retten, noch den Ton angeben. Mit untauglichen Mitteln drücken sie jedoch den gleichen Wunsch aus wie ihn Zeitgeist verkörpert: Dass die Gesellschaft menschlich werden möge.

Hier gibt’s eine Aufzeichnung einer Diskussion nach der Premiere des Films in Österreich.

Was hat das nun mit Commons zu tun?

Die einfache Antwort lautet: Commons sind eine RBW im Kleinen. Platt gesagt, so wie die RBW »von oben« guckt, so gucken die Commons »von unten«. Die RBW sind schwach in der Frage, wie denn die Menschen tatsächlich dazu kommen, vernünftige und menschliche Verhältnisse zu schaffen — die Commons haben das im Kleinen an unzähligen Beispielen gezeigt. Die Commons sind schwach darin, die Frage zu beantworten, wie denn das Commons-Prinzip gesamtgesellschaftlich ausgedehnt werden könne — die RBW stellt einen solchen gesamtgesellschaftlichen Ansatz dar.

Allerdings, da bin ich mir ziemlich sicher, würde es zu einem gravierenden »Clash of Cultures« kommen, wenn antimonetaristische, technikgläubige Zeitgeistler_innen auf geldignorante, technikskeptische Commonist_innen stoßen — sehr holzschnittartig gesagt. Das passiert ja schon innerhalb der Commons, wenn etwa »digitale« auf »naturale« Commonist_innen treffen.

Aber warum soll das nicht auch sehr spannend werden, sofern man geneigt ist, voneinander zu lernen?

From: keimform.deBy: StefanMzComments

Wie es den Kapitalismus zum Commonismus treibt

Neues Deutschland[Dieser Artikel ist in der heutigen Ausgabe des Neuen Deutschlands unter dem (vom der Redaktion veränderten) Titel „Vorwärts zum Commonismus“ erschienen.]

Stellen wir uns eine Welt vor, in der Produktion und Reproduktion bedürfnisorientiert zum Wohle aller stattfinden, organisiert von Menschen, die sich niemandem unterordnen müssen und sich freiwillig in die erforderlichen Tätigkeiten teilen. Ich nenne eine solche Gesellschaft Commonismus, weil ich glaube, dass darin die Commons, die Gemeingüter, eine wichtige Rolle spielen werden.

Man mag einwenden, dass eine solche Gesellschaft unmöglich ist, weil es sie noch nicht gab und weil sie der Natur des Menschen widerspricht. Doch daraus, dass es etwas noch nicht gab, kann man nicht schließen, dass es unmöglich ist; und Argumente zur „Natur des Menschen“ übersehen, dass die Menschen nicht nur die Gesellschaft machen, sondern umgekehrt auch durch die Gesellschaft beeinflusst und geprägt werden. Ändern sich die Strukturen, ändert sich auch das Verhalten der Menschen.

Der Commonismus bliebe allerdings eine abstrakte Idee, wenn er nicht das Zeug hätte, aus der heutigen Gesellschaft, dem Kapitalismus, heraus zu entstehen. Karl Marx sagte dazu, dass „die materiellen Existenzbedingungen“ neuer Produktionsverhältnisse „im Schoß der alten Gesellschaft selbst ausgebrütet“ werden müssen.

Eine commonistische Gesellschaft hat meiner Ansicht nach zwei wesentliche Voraussetzungen, deren Entwicklung durch die kapitalistische Logik zum Teil begünstigt wird, während ihre vollständige Umsetzung im Widerspruch zum Kapitalismus steht: (1) Menschliche Arbeit verschwindet aus dem Produktionsprozess, sie wird durch Automatisierung und Selbstentfaltung ersetzt. (2) Der Zugang zu Ressourcen und Produktionsmitteln steht allen gleichermaßen offen.

Wie diese Voraussetzungen die Produktionsprozesse verändern, wird bislang im Bereich der digitalen Produktion von Software und anderen Informationsgütern am deutlichsten sichtbar. Die Freie-Software- und Freie-Kultur-Bewegung hat diesen Kernbereich der modernen Produktion so grundsätzlich umgewandelt, dass bestimmte Märkte deutlich geschrumpft oder gar komplett verschwunden sind. Dies betrifft etwa Internetsoftware, Software für Programmierer/innen und Enzyklopädien. In diesen Bereichen haben sich frei verwendbare Programme wie Apache, Firefox, WordPress, frei nutzbare Programmiersprachen wie Python, Entwicklungsumgebungen wie Eclipse sowie die freie Internet-Enzyklopädie Wikipedia durchgesetzt. Konkurrenzangebote, die gemäß der üblichen kapitalistischen Logik nur käuflich erwerbbar sind, haben nahezu keine Chance mehr. Indem sie Märkte zum Verschwinden bringt, weist diese Bewegung über den Kapitalismus hinaus. Zugleich basiert sie aber auf Voraussetzungen, die im Kapitalismus entstehen und der kapitalistischen Logik zufolge entstehen müssen.

Ein Paradox des Kapitalismus ist, dass die menschliche Arbeit einerseits seine Grundlage ist, andererseits aber ein Kostenfaktor, den jedes Unternehmen möglichst stark reduziert. Arbeit ist Quelle des Mehrwerts und damit des Profits, doch zugleich kann jedes Unternehmen seinen Profit zumindest temporär dadurch erhöhen, dass es Arbeit einspart und so gegenüber seinen Konkurrenten einen Kostenvorteil erzielt. Arbeit in Billiglohnländer auszulagern, ist eine Möglichkeit zur Kostensenkung, doch noch besser ist es aus unternehmerischer Sicht, sie durch Maschineneinsatz oder durch von den Kund/innen freiwillig und unentgeltlich übernommene Tätigkeiten zu ersetzen.

Bis vor einigen Jahrzehnten ging der Einsatz von Maschinen und menschlicher Arbeit meist Hand in Hand, etwa bei der Fließbandarbeit. Doch mit zunehmender Automatisierung wird die menschliche Arbeit bei Routinetätigkeiten immer entbehrlicher. Übrig bleiben Arbeiten, die sich kaum automatisieren lassen, weil sie Kreativität, Intuition oder Einfühlungsvermögen erfordern. Deshalb ist in Bezug auf den modernen Kapitalismus oft von „Dienstleistungs-“ oder „Informationsgesellschaft“ die Rede, weil die meisten nicht automatisierbaren Tätigkeiten in diese Bereiche fallen.

Zudem werden Aufgaben an die Kund/innen selbst delegiert, was weitere Arbeitskräfte einspart. Dank Selbstbedienung brauchen Supermärkte weniger Verkäufer/innen; beim Online-Shopping und Online-Banking werden die Verkäufer bzw. Schalterangestellten ganz überflüssig; Ikea überlässt den Kund/innen das Zusammenbauen ihrer Möbel und spart so Personal und Transportkosten.

Doch diese Entwicklungen verändern zugleich den Charakter des Tuns. Als Angestellter arbeite ich, um Geld zu verdienen. Wenn ich jedoch meine eigenen Möbel zusammenbaue oder im Internet nach für mich geeigneten Produkten suche, dann interessiert mich das Ergebnis meines Tuns. Und durch die zunehmende Automatisierung werden langweilige Routinetätigkeiten, die man nur gegen (Schmerzens-)Geld erledigt, zunehmend durch kreativere und daher auch inhaltlich interessantere Tätigkeiten ersetzt.

Für letztere ist eine Bezahlung zwar (sofern man noch Geld braucht) ein netter Pluspunkt, aber – wie sich in den letzten Jahrzehnten zur Überraschung vieler Ökonom/innen gezeigt hat – keineswegs eine notwendige Bedingung. Seit das Internet es immer mehr Menschen ermöglicht, andere mit ähnlichen Interessen auch über größere Entfernungen hinweg zu finden, sind viele Projekte entstanden, in denen Menschen gemeinsam an Dingen arbeiten, die ihnen wichtig sind. Dazu gehören Freie Software, Freie Inhalte wie die Wikipedia und Open-Hardware-Projekte, in denen die Beteiligten gemeinsam materielle Dinge entwerfen und die Baupläne mit der ganzen Welt teilen. Beim Freifunk-Projekt, das freie Funknetzwerke aufbaut, und bei Gemeinschaftsgärten, wo Menschen gemeinsam städtische Freiflächen in offene Gärten umgestalten, steht dagegen die Zusammenarbeit vor Ort im Mittelpunkt. All diese Projekte haben zwei Grundlagen: zum einen die freiwillige, bedürfnisorientierte Zusammenarbeit der Beteiligten; zum anderen die Gemeingüter – Software, Wissen, Netzwerke oder Orte –, die sie nutzen, pflegen oder hervorbringen.

Manchen der Beteiligten geht es dabei ums Geldverdienen oder die Verbesserung ihrer Berufschancen, aber viele engagieren sich aus anderen Gründen: weil sie selbst an dem entstehenden Werk Interesse haben; weil sie dabei Aufgaben übernehmen können, die ihnen Spaß machen; oder weil sie den anderen etwas zurückgeben möchten (ohne dazu verpflichtet zu sein). Arbeit zum Zweck des Geldverdienens wird so ersetzt durch Tätigkeiten, die man gerne um ihrer selbst willen, aufgrund ihres Ergebnisses oder den anderen Beteiligten zuliebe übernimmt: Selbstentfaltung.

Möglich ist das nur, weil die Beteiligten Zugang zu den benötigten Produktionsmitteln – wie Computern und Internetzugang – haben. Das mag als Begrenzung dieser freien, commonistischen Produktionsweise erscheinen, da die Konzentration der meisten Produktionsmittel in den Händen weniger für den Kapitalismus charakteristisch ist. Gemeinschaftlich produzieren kann man Software und Wissen, wo nur kleine, schon weit verbreitete Produktionsmittel nötig sind, aber wie steht es um Dinge, die riesige Fabriken erfordern?

Glücklicherweise treibt auch hier die Produktivkraftentwicklung den Kapitalismus in eine Richtung, die seine eigene Überwindung erleichtert. Ähnlich wie die heutigen Personalcomputer Nachfolger der Millionen kostenden und Räume füllenden Großrechner des letzten Jahrhunderts sind, werden auch andere Produktionstechniken immer günstiger und für Einzelne oder kleine Gruppen erschwinglicher. Kostengünstige, aber flexible computergesteuerte (CNC) Maschinen ersetzen in der industriellen Produktion zunehmend schwerfällige Großanlagen. Gleichzeitig hat sich rund um diese Maschinen eine Bewegung von Hobbyisten gebildet – die sogenannte „Maker“-Szene –, die sie nicht zum Geldverdienen benutzen, sondern um bedürfnisorientiert zu produzieren, zu experimentieren und Spaß zu haben.

In diesem Kontext sind auch erste Open-Hardware-Projekte entstanden, die selbst solche Produktionsmaschinen entwerfen und ihr Wissen als Gemeingut teilen. Damit werden die Grundlagen für eine bedürfnisorientierte, auf Gemeingütern basierende Produktionsweise gelegt. Die Rückeroberung der Produktionsmittel hat begonnen.

From: keimform.deBy: Christian SiefkesComments

Berlin, Hamburg, München: Vortrag, Lesung, Seminar

Bei mir stehen in den kommenden Monaten einige Veranstaltungen in verschiedenen Teilen Deutschlands an.

Zunächst halte ich am kommenden Sonntag, 6. März um 18 Uhr einen Vortrag mit Diskussion im Rahmen der Veranstaltungsreihe „etwas fehlt“ der Jour Fixe Initiative Berlin. Veranstaltungsort ist die Neue Gesellschaft für Bildende Kunst (NGBK) (Oranienstraße 25) in Berlin-Kreuzberg. Wie schon mehrmals in letzter Zeit geht es um Selbstorganisierte Fülle, wobei ich diesmal etwas detaillierter auf die Rolle der Produktivkraftentwicklung und das Verhältnis von Utopie und Kritik eingehen werde.

Einen Monat später nehme ich in Hamburg an den Lesetagen selbstgemacht – Vattenfall Tschüss sagen teil, die dieses Jahr erstmalig stattfinden, um gegen das mit den Hamburger Vattenfall-Lesetagen einhergehende Greenwashing zu protestieren und zugleich eine bessere Alternative zu bieten. Ich werde am Sonntag, 10. April um 16 Uhr in der Druckerei im Gängeviertel über Die Bewegung zu einer Welt ohne Geld lesen:

Wie könnte eine Welt aussehen, in der Produktion und Reproduktion bedürfnisorientiert zum Wohle aller stattfinden, organisiert von Menschen, die sich niemandem unterordnen müssen und sich freiwillig in die erforderlichen Tätigkeiten teilen? Eine Welt, in der es kein Geld, keinen Markt und keinen Staat mehr braucht, weil alle diese Institutionen überflüssig geworden sind? […] 

Christian Siefkes liest aus zwei aktuellen Texten, die sich damit beschäftigen, wie und warum die Peer-Produktion funktioniert und warum die Entwicklung des Kapitalismus selbst ihre weitere Ausweitung begünstigt – eine Entwicklung, die den Kapitalismus schließlich überflüssig machen wird und den Weg zu einer Welt ohne Geld eröffnet.

Eine Lesung habe ich noch nie gemacht – bin selbst gespannt. Das vorläufige Programm der selbstgemachten Lesetage gibt es online.

Am 21. Mai von 10 bis 18 Uhr findet dann schließlich in München (den genauen Ort kenne ich noch nicht DGB-Haus München, Schwanthalerstraße 64) ein vom DGB Bildungswerk Bayern veranstaltetes Tagesseminar Kapitalismuskritik gut und schön – „Aber was sind eure Alternativen?“ statt. Als Referenten wurden der Autor Hermann Lueer (Warum verhungern täglich 100.000 Menschen?, Der Grund der Finanzkrise) und ich eingeladen – Hermann Lueer wird sich der Kritik widmen und mir geht es dann um die Alternativen. Das Bildungswerk hat alle seine für dieses Jahr geplanten gesellschafts- und wirtschaftskritischen Seminare in einem PDF-Flyer zusammengefasst – da gibt es auch noch einiges andere Interessante.

Zwischendurch bin ich auch noch auf zwei internationalen Konferenzen vertreten, dazu gibt es aber demnächst noch einen englischsprachigen Artikel.

From: keimform.deBy: Christian SiefkesComments

Muttergeist

Genevieve Vaughan

I would like to ask what is the reason for and the consequence of this Zeitgeist movie’s leaving out the voices of women and people of color? Is it possible that such a gender and ethnically restricted sample of the population can have come up with the truth about any situation? Or is it possible that these heterosexual white men are taking responsibility for the situation which heterosexual white men have in large part created? And that they now begin to realize has failed? Still where are the other voices? And faces? read more…

From: demonetize.itBy: Andreas ExnerComments (1)

Workshop-Präsentation zu “Solidarische Ökonomie und Demonetarisierung”

Die ungemein anregende Winter School “Solidarische Ökonomie” in Villach, die von KriSU, ÖIE und Kärnöl veranstaltet worden ist, bot eine ebenso kontroverse wie fruchtbare Debatte zur Frage, wie Solidarische Ökonomie ihrem Anspruch gerecht werden kann, eine Alternative zum Kapitalismus zu bieten. Meine Argumentation: sie muss sich demonetarisieren, Geld und Tausch überwinden und direkte Kooperationsbeziehungen (die [...]
From: social-innovation.orgBy: Andreas ExnerComments

A-t-on besoin des banques ?

Bien sûr que non, comme expliqué dans cet entretien intéressant.

A-t-on besoin des banques ?

Bien sûr que non, comme expliqué dans cet entretien intéressant.

Some notes on value and crisis

On the newly created demonetization.it mailing list (see demonetize.it), a hot debate on money and value started. As it went along, I thought it would be helpful to differentiate separate notions of value. This might refine our understanding of both the crisis and the way out of it: demonetization. The linguistic field of value as it appears in everyday language could be differentiated into four distinct concepts which are interrelated:

1. value
2. exchange value
3. use value
4. price

Exchange value is the form in which value is expressed. We need to presuppose value to be able to talk and think about exchange value. (Marx dwells on this question on the beginning of “Capital”, vol. I). Marx took the categories of use value and exchange value from Adam Smith (and Ricardo), and introduced the category of value (that underlies exchange value).

Value is a complex category in itself, comprising three aspects:

1. form
2. content or substance
3. dimension

Value and “values”

Value is first of all a social form. Under the regime of value use values exist in the form of commodities, i.e. things and services with abstract economic value attached to them. The substance of value is labour time – a very peculiar sort of labour (time), namely abstract labour (time). Abstract it is because as value creating labour, it exhibits no concrete specifications at all. The dimension of value of a specific commodity is determined by the socially necessary labour time that is required on a certain level of productivity of labour.

Analyzing the dynamics that appear on the market surface, capital is the movement of the expansion of abstract economic value. Taking into account production we find that value is embodied labour time and capital is accumulated surplus value or surplus labour time (surplus labour time being that part of the social labour day that goes beyond what is required to reproduce the standard of living of wage labourers).

Interestingly enough, Joseph Schumpeter came close to a concept of capital as abstract value in motion, as Hans-Georg Backhaus explains. Schumpeter had discovered that within the framework of standard economics, capital cannot be understood, because on the empirical level, it appears merely as a multitude of things with completely different qualities. The category of capital then becomes a mystery. We need the concept of abstract value in order to understand the logic of capital and commodity production. Certainly, to understand how value arises from social relations is a further task, and a quite difficult one.

The confusion over value that frequently haunts debates on money and demonetization arises from the diffusion of the term “value” into everyday language. Franz Schandl, editor of the magazine “Streifzüge” turns our attention to the fact, that value had not been a philosophical or ethical category before the advent of capitalism. So capitalism deeply influenced the way we think of the motivations and directions of human behaviour and to such an extent, that we transfer the notion of value from the realm of the money economy to the realm of both everyday life and philosophical inquiry. Capital even penetrates our thinking on alternatives, so we tend to see “value” as a “neutral category”, we believe that value has no inherent connection to the capitalist mode of production.

This is the reason why many people try to use the discourse on “values” to promote a society where social relations count again, as they say. Yet value is already a social relation, and a very destructive one. “Alternative values”, which are often seen to be the values of respect, fairness and so on, might be helpful in turning around the developmental direction of our society, but they arise from social relations and will not persist and gain strength as long as value as an abstract economic category remains in place, together with its “values” of competition, growth and isolation. Value and “values” arise from our social relations, so that is what is to change in the first instance. (To promote to go the other way round is the job of religion.) Though perspectives on value different from the one presented here have their merits (take Massimo de Angelis “value struggles” in his book “The beginning of history” as a case in point, which combines the Marxian critique of economic value with the notion of value as an ethical category), and should be seen as alternative paradigms that can enrich debates on value.

Use value is the concrete “value in use” in the sense of satisfaction of practical needs by a certain product. The categories of the life we want to change to a more fruitful social net by demonetization are hardly ever transhistorical. This is also true for the use value, which ignores the context of any product, such as in automobiles, which might be a mobility use value for the capitalist consumer, yet are often more an obstacle to movement than its enabler. Anyway, for the reasons of practical communication, we might still talk about use values as an unhistorical term.

Use value is a completely different logical category than exchange value (which is the expression of value). Neoclassical economists regularly confuse use value with exchange value, for instance when they talk about the relation between costs and utility (Kosten-Nutzen-Relation, in German). Utility is a logically completely different from costs, so this phrase is nonsense. Additionally, neoclassical economists have no notion of value, which is a theoretical category (and not empirically visible one such as costs).

Price again is a different category than value. Value is a theoretical category we need in order to understand empirical phenomena such as money, price, profit etc. Value is the inner tie of those empirical categories. In bourgeois society, individuals behave in a way as there would be a thing like value. So value is a construct that allows us to understand individual actions in a society that is governed by capitalist relations of production. And that’s pretty important, when it comes to demonetization.

The use value of value theory: an example

We can put this concept of value in use by analyzing the current crisis, which was triggered by high oil prices and will be further aggravated by raw material scarcities of different sorts.

Let’s start with the basics. The value of oil is determined by the abstract labour time expanded in its production (including exploration, distribution and chemical treatment as well as all the technical gears necessary to do this), according to both the social average of necessary labour time for this specific task and the social demand (a factor that Marx already stressed).

The price of oil (which is not the same as its value) is determined by costs of production (wages, the price of capital goods), the social average of the profit rate (the “mark up”) and rent. Rent exists in two variants: (1) political monopoly rent, (2) differential ground rent. For oil both are important. The first one is simply market power: “you have to pay me a premium if you want to get the stuff”, the second is determined by demand and differential conditions of production. If Canadian tar sands have to be exploited in order to satisfy market demand for oil, the price goes up, because this oil is much more costly to produce. Canadian tar sand oil then becomes the price setting oil on the world market – Saudi oil will be sold for the same

price, but since it is produced more cheaply, Saudi Aramco will get a rent, differential rent in this case. In the long run, the oil price will go up simply because production costs will rise. In the short run, speculation plays a certain role. According to http://www.energywatchgroup.org (check out also http://www.umweltbuero-klagenfurt.at/sos for German papers), Peak Oil was reached 2008, prices fell due to recession, they are on the rise again because production capacities cannot be expanded and because production costs increase steadily (the latter tendency is crucial in the long run).

Using Marxian categories, we did this paper on Peak Oil, capital and crisis which I think is still valid and goes into more detail: http://www.stateofnature.org/emancipationUnder.html

Capital produces for itself, not for consumption

So how does the value and price of oil relate to the long term crisis we are about to enter, the crisis that follows Peak Oil (and other resource scarcities). First of all, we have to realize that the goal of capital is not to produce for consumption, but for non-consumption, surplus value. Surplus value is not spent on consumption but accumulated, it is embodied by means of further production.

Hence capitalist crisis result from overproduction of capital that cannot be invested into additional means of production at a rate of profit that is deemed necessary by capitalists. Investment arises out of expectations of capitalists for profitable investment – this is the destructive tautology of capital. To the extent that capitalists think consumer demand is necessary for the realization of surplus value in terms of profits – which includes corporate profits, rent, dividends and interest –, consumer demand has an indirect effect on investment demand. However, the more wage labourers consume in terms of the value product of society, the less is available for surplus value, empirically spoken: profits. That’s the basic equation and it precludes theories of crisis that see underconsumption at the root of it.

When oil, gas and coal get scarce and costly, and the provision of fossil resources volatile, productivity increase will slow down and finally turns into reverse. Surplus value than can no longer be expanded by lowering the costs of the production of labour by increasing productivity of labour using machinery fuelled by fossil resources, but only by suppressing the standard of living of the working class. Much of capitals infrastructure will be devalued, capital costs will rise and the rate of profit fall. Unlike conventional capitalist crisis, the crisis induced by the resource peaks will not help accumulation to renew its course, simply because part of the infrastructure not only looses its value but also its use value. In any case, further accumulation will be limited due to social unrest that will arise under the attacks of capital. Renewable energies are a fine thing, but they depend on a system fuelled by fossil resources for its finance and construction. And they are of lower quality than fossil fuels – this will put a break on productivity increase even in a renewable energy regime.

So what is the upshot of this short exercise in value theory?

For practical reasons, a consensus on value theory is not necessary. We just have to agree that a society without money and exchange is necessary and possible. That’s the bottom line of the demonetization approach. However, for clarifications in our discourse and thinking, value theory would be helpful as it supports our efforts to get rid of the current form of society and avoid the traps of the old.

From: keimform.deBy: Andreas ExnerComments